Aujourd’hui, toute entreprise de plus de 20 salariés doit employer des personnes en situation de handicap. Ces personnes doivent totaliser 6 % de l'effectif total sous peine de payer une “amende”.
Pourtant, selon Pôle emploi, les titulaires d'une RQTH (Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) sont beaucoup plus souvent inactifs que le reste de la population (57% contre 28%). Ceux qui sont actifs sont plus fréquemment au chômage : 35% des bénéficiaires d'une RQTH sont en emploi contre 65% pour l'ensemble de la population en âge de travailler.
Malgré les aides apportées pour garantir le maintien ou la recherche d’emploi, certains candidats hésitent à parler de leur handicap de peur d’être discriminés. Et ce, à juste titre. Mais se taire est tout aussi contraignant.
Parler de son handicap : une obligation ?
Parler de son handicap n’est en rien une obligation. C’est un choix personnel qui te revient, toi, candidat. Avoir quelques réserves à communiquer dessus est tout à fait normal, surtout si tu as connu des expériences où cela a été mal accueilli.
Cependant, si ce n’est pas obligatoire, en parler est très fortement conseillé. C’est important notamment si tu as besoins d’aménagements spécifiques au poste de travail (horaires et temps de travail, espace de travail, environnement, responsabilités ou outils de travail, etc).
Rappel :
Si à l’évocation de ton handicap, le recruteur fait la moue, à toi de lui clouer le bec gentiment ! Comment ? En lui rappelant que des structures comme Agefiph, Cap emploi ou Ladapt peuvent prendre en charge les frais d’aménagement.
Prends les devants
- Sois le premier à évoquer la question de ton handicap, visible ou invisible. Le plus souvent, le sujet intervient à la fin de l’entretien.
- Explique simplement l’impact que peut avoir ton handicap sur le travail.
- Expose les solutions et les aménagements à mettre en place.
- Pose des questions sur l’environnement de travail actuel.
Attention
- Le recruteur n’a pas besoin de connaître tout ton dossier médical, ni savoir quels traitements tu suis. N’entre donc pas dans les détails.
- Tu l’auras compris, il n’a pas le droit non plus de te poser des questions indiscrètes. Dis-lui que tu préfères garder cela pour toi et que tu ne souhaites pas en parler.
- Utilise des phrases simples et positives. Après tout, cela reste un entretien. Tu dois pouvoir montrer au recruteur que tu es le candidat idéal avec enthousiasme.
N’oublie pas !
Le handicap n’est pas le sujet central. Le plus important en entretien, ce sont tes compétences et ta personnalité.
Si le recruteur ne peut pas se projeter et voir au-delà, passe ton chemin sans regrets. Cette entreprise n’était pas faite pour toi.
Tu es en train de préparer tes prochains entretiens et tu souhaites connaître les questions incontournables des recruteurs et t'y préparer en amont ? Nous t'offrons une semaine pour découvrir Prepera et t'aider à décrocher le job de tes rêves 👇