Sémantique

Définir la mission de Prepera : métier et rêve, oxymore ou idéalisme

Lors que nous nous sommes lancés dans l'aventure qu'est Prepera, il a rapidement fallu exprimer ce que nous souhaitions faire. Il nous a donc fallu identifier notre mission, dans un premier temps, puis l'analyser. Cette mission nous a questionné et nous a permis de prendre du recul vis à vis des mots employés dans le monde du travail.

Notre première tag-line : décroche ton job de rêve

Lors que nous nous sommes lancés dans l'aventure qu'est Prepera, il a rapidement fallu exprimer ce que nous souhaitions faire. 

Il nous a donc fallu identifier notre mission, dans un premier temps, puis l'analyser. 

Notre finalité était d’aider les jeunes à décrocher leur prochaine opportunité professionnelle, c'est à dire de les aider à comprendre les objectifs et les questions des recruteurs, à identifier leur force, et à l'exprimer pour eux-même et pour les autres. 

Mais tout cela semblait un peu terre à terre : n'y a t il pas une aspiration plus grande ? L'enjeu est tout de meme assez important, il s'agit de 80 000 heures par vie passées à travailler, soit près de 1 700 heures par an. 

Dans l'univers collectif, une question est souvent posées aux enfants : Que veux-tu faire quand tu seras grand ? Ce rêve d'enfant n'est pas réaliste : bien sûr que nous ne serons pas tous pompier, artiste ou astronaute. 

Mais il introduit la notion d’aspiration : Décroche ton job de rêve deviens la première articulation de notre mission. 

Métier et rêve : oxymore ou idéalisme ?

Cette mission nous semble quelque peu idéaliste. Est-il raisonnable de faire une telle promesse à de jeune entrants dans la « vie active » ? 

Si l’on regarde autour de nous, peut-on vraiment dire que les métiers que nous effectuons chacun, pour décrocher un salaire, sont alignés avec notre rêve ? Est-ce meme raisonnable de promettre à chacun de trouver ce rêve dans le travail, sachant que de nombreux métiers sont adoptés par nécessité ?

Pour aller plus loin, dans la société telle que nous la connaissons, quelle est la part de libre arbitre dans nos décisions, et quelle est le poids que nous pouvons attribuer à la société dans le façonnement de ce rêve ? Quelle est notre part de choix dans une construction guidée et dictée par une société capitaliste dans laquelle l’argent permet d’acheter une partie du bonheur ?

Trouver un emploi est éminemment politique. Ne masquons pas le réel : l’écrasante majorité d’entre nous n’obtiendra pas son job de rêve. Parce que la société n’a pas pour objectif premier l’épanouissement individuel, ni même collectif, mais l’optimisation des profits. 

Origine et signification du message de Steve Jobs

Si l’on revient un peu en arrière, c’est dans les année 80 que la phrase « suis tes rêves » ou « suis ta passion » a commencé à émerger dans le contexte des conseils de donner pour développer sa carrière professionnelle. 

Elle a été largement popularisée par Steve Jobs, dans son célèbre discours à Stanford. Le message que Steve Jobs cherchait à faire passer était un peu différent du classique « trouve le job de tes rêves ».

Dans son discours, il revient à la notion d’effort et de temps : le travail demande beaucoup d’efforts, et prends beaucoup de temps. 

Il insiste sur la notion d’exploration, d’essai, comme façon de se comprendre et d’identifier ce qui importe pour soi. Cette exploration passe par une remise en question régulière, qui permet de ne pas continuer dans une direction qui ne convient plus ou n’a jamais convenu. 

Il commence son discours, mais pourrait aussi bien finir, sur la notion de compréhension et de logique : dans un monde changeant et complexe, on ne peux pas lier ses expériences en amont. 

Voici quelques extraits du discours qui permettent de mieux comprendre le message transmit :

(…)


You can't connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future. You have to trust in something — your gut, destiny, life, karma, whatever. This approach has never let me down, and it has made all the difference in my life. 


(…)


The only way to do great work is to love what you do. If you haven't found it yet, keep looking. Don't settle. As with all matters of the heart, you'll know when you find it. And, like any great relationship, it just gets better and better as the years roll on. So keep looking until you find it. Don't settle.


(…)


I asked myself: "If today were the last day of my life, would I want to do what I am about to do today?" And whenever the answer has been "No" for too many days in a row, I know I need to change something.


(…)


Your time is limited, so don't waste it living someone else's life. Don't be trapped by dogma — which is living with the results of other people's thinking. Don't let the noise of others' opinions drown out your own inner voice.


(…)


Cette phrase « you've got to find what you love », littéralement tu dois trouver ce que tu aimes, nous pensons qu’elle se traduit par l’épanouissement. 

Notre mission est dont d’aider les jeunes à trouver un métier épanouissant. De les aider à trouver un contexte dans lequel leur métier contribue à construire un monde qui fait sens pour eux. Qui permet à leurs valeurs d’exister et qui leur permet de se réaliser.

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